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Si vous avez passé la journée sur WhatsApp

  • Coronavirus : alors que l'OMS constate une "accélération" de la pandémie, le Conseil scientifique rend demain (mardi) son avis à Macron sur la prolongation et le renforcement des mesures de confinement. Edouard Philippe est ce soir sur TF1 pour "préciser les règles de confinement"
  • Jean-Michel Blanquer (Min. Education Nationale) annonce que le "scénario privilégié" pour le moment par son administration est une réouverture des écoles pour le 4 mai (= fin des vacances de printemps)
  • Le Secrétaire général de l'OCDE prévient que l'économie mondiale va souffrir "pendant des années" de l'impact du coronavirus, juge "irréaliste" un rebond rapide et demande un "effort mondial moderne semblable au Plan Marshall et au New Deal combinés".
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Chloroquine : rien avant 15 jours

Certes, le médicament est déjà utilisé de manière "compassionnelle" (= en dehors de tout protocole médical) en France, dans l'UE, en Corée ou aux US mais la chloroquine -- un anti-paludéen présenté comme efficace contre le coronavirus -- est encore loin d’être une solution prouvée. L’étude clinique du Dr. Raoult est déjà très contestée, et le médicament vient juste d’être intégrée à la vaste étude "Discovery" portant sur 3 200 patients contaminés en Europe (dont 800 Français répartis dans une vingtaine d’hôpitaux) qui débute ce lundi.

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Les superordinateurs s'y mettent

Aux US, les 16 superordinateurs en fonctionnement dans le pays vont être mis à la disposition des chercheurs travaillant sur le coronavirus afin qu'ils utilisent leur incroyable puissance de calcul pour analyser les données dont ils disposent et réaliser des simulations en épidémiologie et en biologie moléculaire. Le consortium offrant l'accès à ces ressources regroupe -- entre autres -- le MIT, la NASA, Google, Amazon et Microsoft et il inclut Summit, le superordinateur le plus puissant du monde, construit par IBM. 

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La vraie solution

En l'absence de certitudes sur l'efficacité d'un traitement contre le virus, le choix est clair : soit le confinement à perte de vue, soit le dépistage massif.

La première solution -- dont nous vous parlions la semaine dernière -- et qui reviendrait à garder le confinement jusqu'à l'arrivée d'un vaccin (1 an, 18 mois, plus ?) n'est pas une simple hypothèse. L'Imperial College de Londres l'a modélisée, elle consisterait, une fois la phase de pic de l'épidémie passée, à relâcher les dispositions, jusqu'à une reprise "maîtrisable" des infections, moment à partir duquel le confinement serait réinstitué. Au total selon les calculs, un tiers de notre temps serait "déconfiné". Pas sûr que l'économie / la société y survive.

L'autre solution, la seule possible, c'est ce que n'a pas fait la France (et nombre d'autres pays, mis à part la Corée du Sud ou l'Islande) : le dépistage massif/généralisé. Seul ce moyen permet d'identifier les porteurs sains, contagieux mais indétectés (ils représentent selon les estimations entre 30 et plus de 80% des porteurs du virus), de les isoler et -- pour le reste de la population -- de reprendre vie et activité. C'est la seule solution.

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2 conseils

Les services de santé de la ville de New York ont publié un document officiel sur "Sex & coronavirus". Sa recommandation centrale : durant l'épidémie "you are your safest sex partner. Masturbation will not spread Covid-19 especially if you wash your hands before and after sex". Cela nous a paru marqué au coin du bon sens. #LoveYourself

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