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Si vous avez passé la journée en 1984

Liban : le secrétaire général de l'ONU fait part de sa "grande inquiétude" et dit craindre une "escalade aux conséquences tragiques" - La justice britannique accorde le statut d'"employés" aux chauffeurs Uber, la plateforme devra donc leur verser un salaire minimum et leur accorder des congés payés - Le Drian annonce que "les djihadistes français prisonniers en Irak seront jugés en Irak"

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Pourquoi Patrick Drahi va passer un excellent week-end

Oui, le cours de bourse d'Altice a perdu 34% en cinq séances. Oui, SFR a perdu 186 000 abonnés internet au cours du dernier trimestre. Oui, l'artifice de la TVA super-réduite dont bénéficie le groupe et qui lui a permis de gonfler son chiffre d’affaires d’environ 300M€ va bientôt prendre fin... mais Patrick Drahi va passer un excellent week-end. Pourquoi ? Car il a endetté son groupe à hauteur de 51Mds€ (2x la dette d'Orange !), et à ce niveau là...

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Le Fiorentino de la semaine : le chiffre affolant

Selon la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse (CNAV), le nombre de retraités du régime général est passé de 3 à 14 millions en 50 ans alors qu'en 40 ans la population active n'a cru que de 6 millions de personnes. Une équation qui ne va pas être simple à résoudre.

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La 2 Do du week-end

Ce week-end on va faire deux trucs. Rares.

Samedi, nous irons voir un Clouzot (Henri-Georges, pas l'inspecteur). Certes le réalisateur français (Le Corbeau, Quai des Orfèvres, Le Salaire de la peur, Les Diaboliques, ...) est partout cet automne (expo à la Cinémathèque, diffusion de ses films dans les salles), mais ce samedi à 16h20, seul le Champo passera La Vérité, dont en 2014, nous vous disions ceci : "La Vérité est bien entendu le meilleur film avec Bardot (pas trop trop dur) mais peut-être aussi le plus beau film de Clouzot (on rigole beaucoup moins). L'histoire d'amour tragique entre Bardot (dont vous comprendrez enfin toute la puissance sexuelle) et Sami Frey (jeune et tellement beau). Chacun tour à tour maître et esclave, victime et prédateur. Très sincèrement, nous ne connaissons pas de film plus puissant (et en même temps, plus clinique) sur la passion" et nous ajoutions "Voyons-nous avant le début du film, nous serons trop bouleversés à la sortie pour parler". Rien n'a changé.

Dimanche, nous ferons également quelque chose qui ne nous arrive que rarement (une fois par an pour être précis) : nous nous rendrons à Fine Arts Paris. Jamais nous ne manquons ce petit salon du dessin qui se tient au Palais Brongniart. A chaque fois nous constatons que la taille modeste du lieu semble inspirer avec bonheur tant le choix des oeuvres par les galeries exposantes (les meilleures maisons) que l'ambiance générale de l'évènement. Cette année outre les dessins, des peintures et sculptures sont également exposées. A lui seul ce petit élément de nouveauté nous fera accélérer un peu l'allure en nous dirigeant vers la Place de la Bourse dimanche matin.

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C'est vendredi et vous l'avez bien mérité

Au rang des oeuvres de Clouzot (cf notre 2 Do), L'Enfer (1964) a un statut à part : jamais achevé (infarctus de Clouzot, dépression de Reggiani, qui tenait le rôle masculin) ce film sur la jalousie a acquis avec le temps une sorte d'aura noire. Les images tournées avec Romy Schneider (dont l'infidélité fantasmée/réelle fait l'objet de l'obsession de son mari) expliquent à elles seules ce culte vénéneux. Enjoy ;) 

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La bande son du week-end : Alex Cameron - Forced Witness

Comme nous, bien sûr, vous êtes déjà tombé/e amoureux/se d'un être auquel non seulement rien ne vous prédisposait, mais qui rassemblait également quelques caractéristiques qui a priori vous rebutent. C'est exactement notre histoire avec cet album -- sorti de la section "Ces disques que vous avez raté" du Guardian -- oeuvre d'un Australien ironique qu'on dirait échappé de Men At Work (souvenez-vous). Notre amour est complet (à écouter sur Deezer ici ou Spotify là).

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