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Si vous avez passé la journée au grand air

  • Covid : à l'issue du Conseil de défense, Gabriel Attal reconnait que "la situation épidémique se dégrade" à cause "des variants". Jean Castex tiendra une conférence de presse demain 18h (ce qui sera annoncé : voir sujet suivant)
  • Les 27 pays de l'UE se mettent d'accord pour appliquer des sanctions contre la Chine pour atteintes aux droits de l’homme contre les Ouïghours (c'est la 1ère fois que l'UE va sanctionner la Chine depuis plus de 30 ans)
  • La Commission européenne annonce vouloir durcir les conditions d'exportation des vaccins produits dans l'UE et demande de la "réciprocité" de la part des autres pays producteurs notamment le UK et les US
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Demandez le programme

Demain, Castex annoncera donc des "mesures supplémentaires (avec) application dès ce week-end" pour l’Ile-de-France et les Hauts-de-France, les 2 régions où le taux d'incidence est le plus élevé. Avant de charger vos enfants dans la Scénic (ou la Cayenne), notez qu’Attal précise que la fermeture des écoles ne fait "pas partie de la base de travail". En revanche, reste à arbitrer sur la forme que prendra le confinement (= uniquement le week-end ou la semaine entière) et l’ampleur des restrictions qui toucheront les départements limitrophes.

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Du temps et des horloges

C’est donc (nous apprend le Canard Enchaîné du jour) la condition mise par Macron à l’annonce d’un re-confinement plus massif (IDF + Hauts-de-France = 25% de la population française) : cette décision "doit-être perçue comme un ultime effort collectif et doit s’accompagner de visibilité (…) il faut que les choses soient certaines". Comment y croire alors qu’il y a un an on nous annonçait un confinement pour "quinze jours" et que depuis, de vagues en vagues, nous avons vécu 60% de notre temps sous ce régime ou le couvre-feu ?

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30 second MBA : Le vaccin et le contrefactuel

Le vaccin AstraZeneca est-il la cause des incidents graves signalés après son injection ? Sans doute pas, mais c’est l’occasion de s’interroger sur la notion de "cause"

Dans un tome aride mais passionnant, The Book of Why, Judea Pearl (lauréat du Prix Turing, le Nobel de l’informatique) détaille les trois niveaux de réflexion qui nous permettent de comprendre ce qu’est la causalité. Niveau 1 : l’observation de ce qui se passe, pour y déceler des régularités (chaque matin, le coq chante et le soleil se lève). Niveau 2 : l’intervention, dont on observe le résultat (un coq castré ne chante pas). Niveau 3 : la pensée contrefactuelle (si le coq n’avait pas chanté, le soleil se serait levé quand même).

La pensée contrefactuelle, explique Pearl, est le fondement de la science et de la morale. Mais, pour l’instant, l’intelligence artificielle en est incapable et opère principalement au niveau 1. Apparemment, les gouvernements aussi, quand ils crient au "principe de précaution"

Et vous ? Quand vous mesurez "l’impact" d’une campagne marketing ou quand vous vous félicitez qu’un remontage de bretelles ait "motivé" un collaborateur, est-ce qu’il ne vous arrive pas, aussi, d’oublier de penser contrefactuel ? 

Tous les mercredis, Olivier Sibony (ex-senior partner chez McKinsey, prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

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Forward College : l’excellence de demain

Selon McKinsey, seul un quart des employeurs pensent aujourd'hui que les universités classiques préparent correctement leurs futurs diplômés au monde professionnel. Et le problème est bien identifié : le peu d'intérêt pour les soft skills et digital skills. Or, ces compétences sont désormais essentielles pour trouver un travail et avancer dans sa carrière. De ce constat, Forward College - la Grande Ecole européenne 2.0 -- en a fait un objectif : aligner les études supérieures avec ce qu’attendent les recruteurs pour les jobs de demain

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Confiner vs. le choper : les vrais enjeux

Bien sûr confiner est une décision lourde : lors du premier lockdown, 31% d’entre vous nous avaient confié que l’assignation à résidence avait fait baisser leur activité sexuelle (vs 22% pour qui elle avait augmenté). Mais c’est peut-être un mal nécessaire ! Selon une étude de l’Université de Chicago publiée dans The Journal of Sexual Medicine : la perte de l’odorat "est associée à une baisse de la motivation sexuelle et à une moindre satisfaction émotionnelle liée au sexe".

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