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Si vous avez passé la journée à la refiler

Selon Urvoas (garde des Sceaux), les conditions sont réunies pour "sortir de l'état d'urgence", mais la décision dépendra du prochain gouvernement #patatechaude – Alors que le conflit entre aujourd'hui dans sa 6e année, un double attentat à Damas fait au moins 25 morts – Dieselgate Renault : selon un rapport de la répression des fraudes, "l'ensemble de la chaîne de direction" de Renault jusqu'à Ghosn est impliquée dans les "stratégies frauduleuses" mises en place depuis 25 ans pour tromper les tests moteurs.

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Pays-Bas : on reste calmes

Oui, bien sûr, le résultat des législatives néerlandaises (aujourd'hui) sera une indication sur la force de la "marée populiste" en Europe. Mais restons calmes : 1) Les sondages (ahahah) donnent le parti du PM Mark Rutte (VVD/droite modérée) légèrement en avance sur le PVV de Geert Wilders (le Marine Le Pen hollandais). 2) Pas moins de 28 partis se disputent 150 sièges : au mieux, le PVV en aura une 20aine. Pas de quoi gouverner, 3) d'autant moins que...

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30 second MBA : Barça, Bayes, PSG

Luis Enrique, entraîneur de Barcelone, n’a pas seulement donné une leçon de football au PSG : il nous a donné une grande leçon de probabilités. La veille de l’incroyable remontada, il déclarait en effet : « S’ils en ont marqué quatre, on peut en mettre six ».

Ce raisonnement apparemment insensé révèle en fait une parfaite maîtrise du théorème de Bayes. En (très) gros, la formule du pasteur britannique implique ceci : une fois qu’un événement archi-improbable s’est produit, la probabilité qu’il se reproduise augmente énormément. Avec des hypothèses raisonnables (détails ici), une fois qu’on a constaté qu’un 4-0 est possible, les chances d’un 5-0 sont certes toujours faibles, mais multipliées par 5 ou 10.

Pourtant, direz-vous, quand Barcelone écrase Gijon 6-1, Enrique n’en conclut pas qu’une défaite au match retour est devenue plus probable – bien au contraire. Pourquoi cette différence de raisonnement ? Car la victoire de Barcelone sur Gijon ne surprend personne. Or, autre application du théorème de Bayes, quand le très probable se produit (ici, la victoire de Barcelone), sa probabilité augmente aussi.

Conclusion : l’impact d’un fait nouveau sur nos prévisions dépend de la probabilité qu’on assignait à ce qu’on cherche à prévoir, avant le fait nouveau. On ne peut pas tenir compte des faits sans avoir des a priori. C'est la leçon de Bayes de Luis Enrique !

Tous les mercredis, Olivier Sibony (ex-senior partner chez McKinsey, prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

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Petite application concrète (et amusante)

Maintenant que vous avez lu Sibony et que vous avez compris les grandes lignes du théorème de Bayes ("Une fois qu’un événement archi-improbable s’est produit, la probabilité qu’il se reproduise augmente énormément."), TTSO vous propose de résoudre le petit problème suivant : en prenant en compte les résultats des grandes consultations électorales occidentales au cours des 8 derniers mois, et en appliquant le théorème de Bayes...

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Du côté de chez BARNES

Bien sûr, BARNES pourrait vous parler de l'intelligence et du goût du plan de cette maison d'architecte de 333m2, attirer votre attention sur le jacuzzi ici, la salle de cinéma là, la domotique partout, se promener avec vous sur le terrain arboré de près de 5.000m2 qui l'entoure. Ou alors BARNES pourrait choisir de simplement vous ouvrir les portes de la terrasse et de laisser votre regard rebondir sur la piscine et embrasser la Méditerranée et l'Esterel. Et laisser faire les grillons.

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Très intéressant

Quoi donc ? D'abord cette étude publiée par le Journal Archives of Sexual Behavior qui montre le déclin du nombre de rapports sexuels entre 1990 et 2015, en particulier chez les couples stables/mariés : on est passé de 73 à 53 rapports/an. Quasi -30%. Mais le plus intéressant sont (comme souvent) les commentaires que ça inspire à Maïa Mazaurette : 1) Un rapport par semaine (53 rapports/an), ça n'est pas si mal.

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